Le sommeil de bébé : Comment nous en sommes-t-on sorti ?
C’est un sujet récurent chez les parents, aussi bien les nouveaux que ceux ayant déjà eu d’autres enfants mais sans qu’ils n’aient eu a passer par cette étape (les chanceux) : Comment réussir a faire dormir bébé / jeune enfant ?
Alors on rappelle que ma fille n’a même pas deux ans donc il est sûr que je ne suis pas une experte sur le sujet mais malgré tout je pense qu’on a réussi a bien s’en sortir alors que vraiment ce n’était pas gagné. On a vraiment eu une première année d’enfer …
Dès la naissance, on a pratiqué le cododo avec Olivia, qui avait son lit spécial collé au notre. C’était rassurant d’avoir bébé avec nous, puis c’était surtout pratique pour moi vu que je l’allaitais. Je ne me souviens plus exactement mais je crois que c’est entre ses 2 ou 3 mois qu’elle a finalement intégré sa chambre, vu qu’elle commençait a faire de bonnes nuits et que moi à l’inverse, à être toujours que le qui vive au moindre bruit de bouche, je ne dormais pas bien. J’avais besoin qu’elle aille dans sa chambre pour pouvoir retrouver mon sommeil.
Et vraiment les premiers temps ont été parfaits ! Pendant facile 1 mois si pas plus, la bête nous faisait des nuits de 10 à 12 heures. J’étais aux anges, je me la pétais en racontant ça à qui voulait l’entendre (ou ne voulait pas) trop fière de me dire qu’on allait échapper à ces terribles histoire d’enfants qui ne font pas leur nuit ! AHAH ! Ahahah … ah …
Je sais plus comment, quand, pourquoi. Si ça a été du jour au lendemain ou petit à petit. Le fait est que nos super nuits ont été stoppées net dans leur élan. Déjà il est devenu difficile d’endormir la bête. Avant un coup de seins ou de biberons et hop ! ça roupillait ferme. Là il fallait la bercer pendant des heures pour la calmer avant de pouvoir enfin la coucher. Mais même avec ça, elle finissait par se réveiller au bout de 2 ou 3 heures, et ce tout au long de la nuit … Un moment on cherchait plus, quand elle se réveillait comme ça on allait la chercher et on la prenait avec nous histoire de réussir a sauver un bout de nuit.
J’avoue que tout ça étant assez loin (à peine un an en vrai mais tout s’enchaine tellement vite dans la vie de parent qu’un mois parait être une année) donc je ne me souviens pas de tous les détails. Je sais juste qu’on en a un très mauvais souvenir, au point ou Jérémie en avait même des doute quand au fait d’avoir un deuxième enfant, de peur de revivre ça.
Dans le temps, les choses s’étaient quand même un peu calmées au fur et a mesure qu’elle grandissait. Le rituel de coucher avait été instauré, où c’était Jérémie qui la couchait avec en premier petit tour dans la chambre pour dire bonne nuit aux jouets et peluches. Après ils lisaient un livre ensemble, suivi du biberon puis d’un câlin / invitation au dodo à la lumière du mobile musical. Parfois elle s’endormait dans ses bras, parfois non mais il pouvait en tout cas la poser dans son lit et soit elle restait un peu éveillée a papoté toute seule, soit elle finissait par rapidement s’endormir. Ça allait mieux mais on avait toujours de nombreux réveils dans la nuit.
C’est un peu après ses 1 an, en septembre, qu’on est partis en vacances en camping que le miracle s’est produit. Alors que je pensais que les nuits allaient être un enfer du fait que rien que quand on partait dans nos familles, alors qu’on dormait dans la même pièce c’était les cris et les pleurs … La, d’être dans un endroit totalement inconnu, dans une pièce toute seule … Non ça ne marcherait jamais … Et pourtant ! Après 8-9 mois sans faire ses nuits, c’est dans un endroit pareil qu’elle c’est enfin décidée a s’y mettre !
Alors pour la petite histoire de parents indignes, on logeait donc dans un mobil home, logement sans vraiment d’isolation, donc quand on la couchait, il faisait facilement encore 26-28°c dans la chambre si pas plus donc elle dormait en body et c’est tout. Sauf que la nuit la température baissait drastiquement à facile 15°c je pense. J’ai donc été réveillée par des pleurs la première nuit et en allant la voir j’ai trouvé un petit glaçon qui tremblait en boule dans son lit. Elle a donc fini la nuit avec nous, serrée comme une tranche de jambon entre deux morceaux de pain (nous) pour la réchauffer. On s’en est trop voulu … Du coup les nuits suivantes, on lui mettait quand même un petit pyjama au moment de la coucher et quand ou allait nous même se coucher, on allait délicatement la mettre dans sa gigoteuse.
Mais donc voilà, le séjour s’est vraiment super bien passé au niveau du sommeil. On était stupéfaits mais ravis, mais on se doutait bien qu’une fois a la maison l’enfer allait revenir … Et bien oui et non.
En vrai je n’ai pas un souvenir très clair de comment s’étaient enchainées les choses … Je me souviens que c’était après les vacances que ça s’était arrangé mais en même temps je sais que son sommeil c’est vraiment réglé après un petit pétage de plomb … Enfin voilà, je sais plus exactement l’ordre chronologique des choses ni du pourquoi du comment mais en gros il y a aussi eu une autre période très chiante ou on arrivait plus a la coucher, que c’était les cris et les larmes toutes la soirée et que vraiment on en pouvait plus. On pétait un plomb si bien qu’un moment j’ai dis stop, on la laisse pleurer et tant pis parce que sinon ça va virer au drame. Parce qu’à savoir que jusqu’ici, quand elle faisait ça on la laissait rarement plus de 5 a 10 minute pleurer qu’on y allait. Sauf que c’était ça toute la soirée voir nuit … Mais du coup en décidant de la laisser pleurer comme ça, bien en a peine 15 minutes c’était fini. Elle c’était résignée ou je ne sais pas mais le fait est qu’elle c’est endormie toute seule, aussi rapidement …
Au passage je précise que ce déclic était aussi venue de par rapport a une discussion avec notre puéricultrice dont je vous parlais dans l’un de mes derniers articles. On l’avait consultée pour lui expliquer nos difficultés face au sommeil d’Olivia et que vraiment on commençait à craquer et c’est elle qui nous avait conseillé d’être moins réactif dans ses pleurs. Que certes il ne fallait pas la laissé pleurer des heures mais que si vraiment on était a bout, bien il vaut mieux un bébé en pleurs mais en sécurité dans son lit que secoué dans les bras de ses parents. C’est un très bon conseil je pense ! Et comme toujours, elle nous a bien dit aussi qu’il était important de parler a l’enfant, lui dire comment se passent les choses pour le rassurer tout en créant un cadre.
Donc voilà, par la suite, fort de cette réussite, bien on a continué sur notre lancée. Tous les soirs comme d’habitude il y avait le rituel puis quand a la fin c’était le moment de la mettre au lit, on lui disait bien que maintenant c’était le dodo et qu’elle devait dormir. Forcement il y avait toujours les pleurs mais on y répondait plus. Plus aussi rapidement du moins, donc elle finissait toujours par s’endormir. Et petit à petit ça a été de mieux en mieux. De moins en moins de pleurs où finalement et rapidement ne plus en avoir. Au moment du coucher, soit elle s’endormait, soit elle jouait dans son lit avec ses peluches plus ou moins longtemps avant de s’endormir. Nous du moment qu’elle restait calme, on se moquait un peu qu’elle dorme direct ou non.
En début d’année 2021 il y a eu de nouveaux quelques nuits compliquées. D’une part car on l’a changée de chambre pour la mettre dans une pièce plus grande (le père-noël avait été beaucoup trop généreux par rapport à l’espace disponible …) et du coup, c’est normal, ce changement l’avait un peu perturbée et donc ça a été un peu compliqué durant quelques nuits mais ça n’a pas duré non plus. Enfin c’est quand même assez vite revenu, peut être un mois voir moins après mais cette fois car je pense que soit elle avait eu peur du noir ou fait un cauchemar, voir les deux. Ça a commencé par des réveils avec hurlement de terreur dans la nuit et forcément rapidement, à ne plus vouloir se coucher le soir. Mais vraiment en mode terrorisée, a pleurer, hurler, s’accrochant désespérément à nous comme si elle allait se faire manger par un monstre si elle restait seule.
A ce moment là elle avait encore son lit a barreau au complet et le problème était que même si on arrivait à l’endormir dans les bras, on arrivait pas à la coucher dans son lit car elle devait sentir « la chute » de quand on allait pour la poser dans son lit. On a alors retiré un des pans du lit, faisant un semi « lit de grand » pour pouvoir se mettre a hauteur du matelas et la poser plus facilement une fois qu’on l’avait endormie. Ça marchait plus ou moins bien mais elle finissait toujours par se réveiller en panique dans la nuit et souvent à finir dans notre lit vu que c’était impossible de la rendormir dans le sien …
En vrai nous l’avoir dans notre lit on s’en fous royalement. La seule chose qui nous intéresse c’est de dormir ! Le souci avec ce genre de bestiole, c’est que ça peut aussi bien dormir comme une grosse épave, que ça peut ne pas arrêter de bouger toute la nuit ! Autant vous dire que la deuxième option était la plus fréquente, qu’on passait notre nuit à se prendre des coup de pied et mains dans la figure donc qu’on ne dormait pas tant que ça …
On a donc refait appel a la puéricultrice pour avoir son avis sur la situation. Qu’est ce qu’on pouvait faire par rapport à ses peurs ? Est ce que sa chambre, son nouveau lit surtout, était bien ? Elle est venue a la maison et on a été tous les quatre dans la chambre d’Olivia pour parler de tout ça, qu’elle nous rassure sur le fait qu’on faisait très bien, que sa chambre était très bien, qu’il fallait surtout parler a Olivia au moment du coucher, la rassurer, lui dire qu’elle était en sécurité, que tout allait bien et que si ce n’était pas le cas papa et maman était a coté et viendrait la voir mais que la c’était le moment de dormir. Oui tout ça je l’ai déjà expliqué dans l’article sur la PMI, et comme je l’ai expliqué là bas, bien le simple fait d’avoir cette discussion en présence d’Olivia qui l’air de rien écoutait bien ce qui se disait. Le fait d’appliquer par la suite ses conseils, de beaucoup lui parler, lui expliquer la situation au moment de la coucher. Très vite tout ça a fait que les choses sont revenues à la normale et qu’a présent elle recommence à très bien faire ses nuits. Maintenant après le rituel de coucher c’est très rare qu’elle s’endorme dans les bras mais on peut la poser dans son lit sans souci. Soit elle va se coucher et s’endormir très rapidement toute seule, soit elle va jouer avec ses peluches plus ou moins de temps (il arrive qu’en la couchant a 20h elle joue jusqu’à 22h mais encore une fois, tant qu’elle est calme, on s’en fous! On a notre soirée !)
Actuellement, avec la chaleur s’endormir est un peu compliqué. Ce n’est pas rare qu’après le coucher on ait droit à un « maman? maman? maman? maman? » en boucle jusqu’à ce que j’y aille, pour au final qu’elle me demande à voir papa, mamie, le chien, le voisin, … Tout ce qui peut repousser le dodo quoi. Là encore je lui parle, lui explique à nouveau qu’on est là, que tout va bien mais qu’elle doit dormir parce que nous aussi on va faire dodo. Qu’en plus demain elle va chez nounou ou ailleurs donc qu’il faut être en forme et tout. Un bisou et je la recouche. Suivant les fois, soit elle va continuer un peu son cirque, soit finir par se coucher mais dans tous les cas a moins qu’il y ai des cris, on y répond pas et elle se calme très bien toute seule.
Voilà, voilà ! On en est là actuellement ! Encore une fois elle n’a même pas deux ans donc je ne me fais pas d’illusions, je me doute qu’on aura d’autres périodes reloues à traverser, surtout avec le deuxième qui arrive mais je pense malgré tout qu’on s’en sort bien et qu’on saura s’en sortir a l’avenir de la même façon. Qu’on a su chercher et demander de l’aide et ça vraiment c’est un conseil que je donne. Ne restez pas seul dans votre désarroi. Et si certes, sur Facebook vous pouvez bien sur trouver de bon conseils, n’hésitez pas a prendre avis de professionnels, comme ceux de la PMI, qui sauront vous aider et accompagner.
Une dernière précision dans tout cas qui me semble aussi importante a faire, c’est sur le rythme de vie de l’enfant. La plus part du temps quand je vois des mamans demander conseil sur comment faire dormir leur enfant, elles expliquent qu’elles font manger leur enfant vers 20-20h30, qu’elles les laissent jouer après et ne le couche que vers 21-22 heures parce que « de toute façon il est pas fatigué avant ça ». Je ne suis pas du tout d’accord avec ce raisonnement. Ma fille se lève suivant les périodes entre 7 ou 8 heures, elle fait ensuite une sieste vers 13 heures jusqu’à 15 ou 16 heures et malgré cette longue sieste, on mange en général a 19 heures mais ça arrive qu’on mange même a 18h30 car on voit bien qu’elle est fatiguée. Et attention, la fatigue ça peut aussi bien se traduire par un petit être tout amorphe et râleur, que par une bestiole qui ne tient pas en place. Dans tous les cas a 20 heure généralement, 20h30 au plus tard, elle est au lit.
Consultez les articles de site professionnel / spécifique sur le sommeil de l’enfant, il est pratiquement tout le temps dit que les enfants on un rythme biologique et donc de sommeil très similaire et commun à tous. Que le sommeil marche par cycle et que souvent celui ci tourne autour de 19-20 heures. C’est donc très important de coucher votre enfant, et donc d’avoir fait tout ce qu’il y avait à faire avant, pour pouvoir le mettre au lit a ce moment là. Je pense que rien qu’avec cette petite astuce, le sommeil d’un enfant, son coucher en tout cas, peut être grandement amélioré.